Les actions musicales valeureuses
Il ne s'agit pas ici de faire la promotion d'untel ou untel. Les actions musicales valeureuses sont celles qui ont servi l'Art musical
au plus haut niveau, mais qui ont surtout profité au plus grand nombre.
MINISTERE DE LA CULTURE
Ainsi, à leur époque, le duo André Malraux - Marcel Landowski fut exemplaire et n'aura pas connu d'équivalence. 1966-1974 Marcel Landowski est nommé par André Malraux Directeur de la Musique, de l’Art Lyrique et de la Danse aux Affaires Culturelles ; l’action entreprise sous sa responsabilité sera immense : rénovation et décentralisation des conservatoires, réformes dans le domaine de l’art lyrique, fondation de festivals et d’orchestres (création en 1967 de l’Orchestre de Paris), subventions accrues pour la création.
Ainsi, à leur époque, le duo André Malraux - Marcel Landowski fut exemplaire et n'aura pas connu d'équivalence. 1966-1974 Marcel Landowski est nommé par André Malraux Directeur de la Musique, de l’Art Lyrique et de la Danse aux Affaires Culturelles ; l’action entreprise sous sa responsabilité sera immense : rénovation et décentralisation des conservatoires, réformes dans le domaine de l’art lyrique, fondation de festivals et d’orchestres (création en 1967 de l’Orchestre de Paris), subventions accrues pour la création.
Le constat est sévère puisque cette politique de développement s'interrompt brutalement, avant que certaines phases de la réforme
ne prennent leur place. Ainsi, le premier cycle d'études musicales intégrées au système éducatif national ne verra pas le jour. Ce dispositif aurait permis une initiation musicale pour tous les
enfants de France. L'Education Nationale, voyant exister cette formation spécialisée hors de l'école s'est empressée de se "débarrasser" de cet encombrant, le faisant devenir un choix élitiste,
malheureusement inaccessible au plus grand nombre.
Depuis cette glorieuse époque, et jusqu'à ce qu'un Directeur de la Musique volontaire et courageux décide que ce Ministère n'était pas voué à s'intéresser
uniquement à l'élite, il ne s'est pratiquement rien passé de valeureux en Terre Culturelle de France : subventions réservées à des courtisans, show buziness et remises de récompenses à la pelle,
dans tous les domaines y compris les plus discutables. Nous nous étions fait à cette idée : ce Ministère était celui dédié à une élite et c'était comme ça... C'était normal !
Pourtant,
quelle mouche a donc piqué Jean de St Guilhem, nommé le 1er Août 2006 à ce poste prestigieux
(Directeur de la Musique, de la Danse, du Théâtre et Spectacles) lorsqu'il s'est dit que la Culture était faite pour tout le monde ? Révolution de palais ; il fallait se retrousser les manches et
changer de direction à cent quatre-vingt degrés. Cette direction était la première à se dire que la Musique devait être accessible à tous et qu'à ce titre, une ingérence en terre
"Education Nationale" était justifiée. Montrant un
intérêt très important pour les Orchestres à l'Ecole, il met leur développement au coeur de l'action de la DMDTS et organise la Première Journée Nationale qui leur est consacrée. Son passage
éphémère à la DMDTS aura au moins permis la reconnaissance de cette action.
La sincérité, l'enthousiasme de ce Directeur de la Musique n'a pas d'équivalence en matière de volonté de mettre l'Art à la portée du plus grand nombre depuis Marcel Landowski. Il est sans doute dommage de l'avoir envoyé occuper d'autres fonctions au moment où les Orchestres à l'Ecole ne sont qu'au début de leur développement, mais nous nous doutons que quoi qu'il arrive et où qu'il soit, il continuera d'accompagner leur développement.
TELEVISION
Rien de bien valeureux en Musique côté télévision française. Bien sûr, de belles actions ponctuelles ont eu leur succès (Le Grand Echiquier, Taratata), mais le seul qui a réussi à imposer une part raisonnable à toutes les musiques fut, pendant près de vingt ans, Jacques Martin.
Nous ne nous doutions pas à l'époque de la portée culturelle de son investissement. Au delà de l'éclectisme de ses choix, son ouverture d'esprit a permis d'offrir des scènes à des musiciens classiques comme à des créateurs de musiques actuelles et l'on ne voit pas aujourd'hui qui pourrait arriver à la cheville de cet immense présentateur. Refusant catégoriquement les prestations en Play Back, tout en lui respirait un désir profond de transmettre les belles choses et les exigences qualitatives de Jacques Martin manquent véritablement au paysage télévisuel de notre pays.
Avec votre aide, nous listons ici les actions de ceux qui ont servi ou servent encore la Musique non pour les effets ou avantages qu'ils pouvaient en tirer pour eux mêmes, mais pour la communauté.
La sincérité, l'enthousiasme de ce Directeur de la Musique n'a pas d'équivalence en matière de volonté de mettre l'Art à la portée du plus grand nombre depuis Marcel Landowski. Il est sans doute dommage de l'avoir envoyé occuper d'autres fonctions au moment où les Orchestres à l'Ecole ne sont qu'au début de leur développement, mais nous nous doutons que quoi qu'il arrive et où qu'il soit, il continuera d'accompagner leur développement.
TELEVISION
Rien de bien valeureux en Musique côté télévision française. Bien sûr, de belles actions ponctuelles ont eu leur succès (Le Grand Echiquier, Taratata), mais le seul qui a réussi à imposer une part raisonnable à toutes les musiques fut, pendant près de vingt ans, Jacques Martin.
Nous ne nous doutions pas à l'époque de la portée culturelle de son investissement. Au delà de l'éclectisme de ses choix, son ouverture d'esprit a permis d'offrir des scènes à des musiciens classiques comme à des créateurs de musiques actuelles et l'on ne voit pas aujourd'hui qui pourrait arriver à la cheville de cet immense présentateur. Refusant catégoriquement les prestations en Play Back, tout en lui respirait un désir profond de transmettre les belles choses et les exigences qualitatives de Jacques Martin manquent véritablement au paysage télévisuel de notre pays.
Avec votre aide, nous listons ici les actions de ceux qui ont servi ou servent encore la Musique non pour les effets ou avantages qu'ils pouvaient en tirer pour eux mêmes, mais pour la communauté.
Jean-Claude Decalonne
Cet article peut être complété par vos témoignages
n'hésitez pas à nous signaler d'autres actions artistiques, vraiment valeureuses...
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :